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24 mars 2019

Découverte du coaching assisté par les chevaux - Zom'Altitude

Je connaissais déjà l'équicoaching de part les deux séances que j'ai moi-même vécues mais je m'en suis toujours servie d'une certaine manière, que ce soit avec mes chevaux ou avec d'autres.
Ça a toujours été naturel pour moi. Je ne saurais l'expliquer. J'ai souvent pu aider à régler des problèmes avec des humains en les mettant en relation avec mes chevaux ou le leur.
Jusque là, je ne savais pas que ça portait un nom. C'est lors de ma toute première séance que j'ai réalisé à quel point ça m'avait été bénéfique mais aussi que c'était vers là, ce domaine, que je devais me diriger... Le bien-être.

Je me suis mise alors à lire énormément. Aussi bien des thématiques dans la psychologie que dans le travail avec les chevaux.
J'ai suivi deux modules de trois jours en sophrologie ainsi que quelques petits ateliers en mindfullness.
Et aujourd'hui matin, j'ai réellement pu découvrir cet univers de l'autre côté, celui du coach et non du coaché.

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Nous avons été accueillis par Zom'altitude autour d'un café ou d'un thé. Pour la droguée de café que je suis, c'était le top !
Petit tour de table où chacun se présente et explique en résumé pourquoi il est là aujourd'hui, ensuite c'est au tour de nos deux coachs/profs, Laure et Fred.

Nous découverons le pourquoi du cheval dans le coaching, comment se passe une séance, la formation en elle-même pour devenir coach... Autant vous dire que j'ai mal au poignet à force d'avoir pris des notes tant tout était super intéressant. Et puis, quand on est motivée, chaque mot a son importance.
Puis nous partons à la rencontre de Clochette et Fantana, deux des chevaux qui "sont coachs" lors de séances.
Nous commençons par faire un petit exercice de concentration en se recentrant sur soi-même. Exercice qui n'est pas facile pour moi d'ailleurs parce que je "pars toujours dans tous les sens" mentalement. 

Laure pose alors une question qui me touche tout particulièrement parce que je suis en plein dedans : "Est ce que quelqu'un aurait une décision à prendre en ayant le choix entre plusieurs choses ?"
Personne ne répond et ça cogite en moi en une fraction de seconde... Je lève la main, "Moi !"

A vrai dire, je suis à une étape de ma vie où ce travail que je fais depuis bientôt douze ans m'a totalement éteinte, je n'ai plus aucune étincelle dans les yeux. D'ailleurs, souvent si on en vient à m'en parler, j'ai tendance à éluder le sujet, le fuir. Je l'appelle "mon job alimentaire". Il me permet de vivre et de pouvoir avoir mes animaux, ça s'arrête à ça. Ce n'était déjà pas le travail de mes rêves, loin d'être une vocation. Moi, je voulais travailler avec les animaux, pour les animaux, pour le bien-être (tiens tiens...).
Du coup, j'en suis à me demander si je dois continuer dans ce sens ou si je dois partir, faire autre chose.
Le premier m'apporte malgré tout la sécurité de l'emploi, un salaire fixe et assuré chaque fin de mois... Faire autre chose, c'est foncer dans l'inconnu, sortir de ma zone de confort et cela sans aucune sécurité, ni pécunière ni pour l'avenir. Je suis là avec tout un tas de questions, de doutes.

Laure me propose de venir chercher Fantana avec qui le courant passe bien depuis le début et puis faire deux actions : 
La première est de penser très fort à rester avec cet emploi. La seconde est de penser très fort à en changer. Et dans les deux cas, inviter le cheval à marcher à mes côtés.
Pour la première option, je me retrouve à côté d'une jument qui refuse tout pas en avant. J'ai beau le lui demander de plusieurs manières, rien n'y fait. Je ne suis pas sûre de moi du tout, je n'en ai même pas envie, du coup Fantana le ressent et n'a pas envie de m'accompagner.
Pour la seconde option, je ne suis pas sûre non plus... Ma fameuse zone de confort avec toutes ces questions... La jument refuse d'avancer également.
Je suis bien là, au milieu de la prairie avec cette belle jument qui veut bien un câlin mais pas me suivre.
Et puis, le déclic : Et si je gardais ce job alimentaire, m'assurant de ne pas galérer chaque mois financièrement, et si je partais aussi dans ce domaine ? J'ai tellement de choses à apprendre à ce niveau et je sais que je peux offrir du bien-être, j'en suis capable. D'autant plus qu'aider les gens m'aide moi-même. Fantana semble d'accord avec moi, à peine y ai-je pensé qu'elle décide de me suivre.
Oui, là, je suis en accord avec moi-même ! Je sortirai de ma zone de confort mais en même temps, j'assure mes arrières.

J'ai suivi pas mal de stages et d'ateliers en Communication Intuitive/Animale et c'est vraiment ce qui me plait. J'ai tenté un stage de shiatsu mais ça ne m'a pas plu, je n'y trouvais pas ma place, par contre ça m'a mis la puce à l'oreille quant au fait de peut-être me diriger vers le reiki. J'ai découvert les effets du tambour chamanique et je suis en quête d'une formation afin de pouvoir construire le mien et pouvoir/savoir l'utiliser. La lithothérapie m'intéresse énormément également... Bref, j'ai encore pas mal de choses à voir, à apprendre et à faire.

Depuis mon arrivée dans la prairie, les deux juments venaient à moi à chaque fois que je pensais à tout ça, parfois même inconsciemment. Et toutes les deux me poussaient avec leur nez. J'ai fini par me demander ce que cela provoquait en moi, qu'est ce que cela signifiait pour moi... "Bouge toi" est la réponse... Et elle me convient parfaitement.

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